La Mine d'Or

La Distillerie « la Mine d’Or » inaugurée le 04/07/2022 !

Quel plaisir d’arriver à Ploërmel et d’être accueillis, dès la sortie de la N24, par un élégant bâtiment abritant des sources d’eaux, qui se disent de vie, et dont les assemblages se transforment en or …

La Mine d'Or

Passion, vision et planifications maîtrisées

Le propriétaire, Stéphane Kerdodé est un entrepreneur impressionnant de passion, de vision et de planification maîtrisées. Il explique avec beaucoup de clarté son « désir d’entreprendre à nouveau » après sa brillante aventure à la tête de la Brasserie Lancelot où il a fini « par se lasser de ne plus avoir qu’à compter les bouteilles … ». Retenons donc que pour continuer à être motivé (comme nous le prônons chez NBH TRANSITIONS), il est utile de se trouver des raisons de vibrer au quotidien.

La Mine d'Or

Une équipe

Ce chef d’entreprise recherche l’excellence et il parle du travail d’équipe, reconnaissant pour les savoir-faire précieux et pluridisciplinaires qu’il a réunis autour de lui : œnologues, chimistes, maîtres de chais, tonneliers, etc… Savoir s’entourer, voilà l’un des piliers de la réussite ! Et il y insiste en présentant un collaborateur déterminant : Charles Maillet, distillateur, assembleur et responsable des chais. En effet, il est celui qui goûte, qui assemble et prépare en pensant, si souvent, à son grand-père qui lui a transmis bien plus que du savoir.

Au détour de sa présentation, il nous fait part de son rêve de transmission, à ses enfants encore jeunes …L’avenir le dira.

Il nous dit aussi son envie du partage avec les consommateurs, les découvreurs et les amateurs éclairés, ses amis. Stéphane Kerdodé explique qu’il offrira les plus belles bouteilles et recommandera de les déguster ou de les offrir à nouveau … plutôt que de les collectionner ou de thésauriser.

Le bar

Se donner les moyens

Pour atteindre ses objectifs, Stéphane Kerdodé a investi dans le Domaine du Ronsouze qui porte aujourd’hui très bien son nom : autour de l’ancien corps de ferme composé de trois longères viennent s’adjoindre des bâtiments modernes abritant les bureaux de la distillerie, mais aussi des salles de réunions ou de conférences (proposées aux entreprises pour des évènements professionnels), une boutique et un magnifique bar permettant la consommation de tous les produits à la vente.

Enfin, il fallait trouver un nom à ce nouveau whisky : Galaad ! En prenant cette identité, il se pare des attributs de la noblesse, de la jeunesse et de la quête. En effet, Galaad n’est autre que le fils du chevalier de la Table ronde Lancelot du lac et d’Ellan, fille du Roi Pellès. Lui aussi accomplit la quête du Saint-Graal.

La visite

La visite guidée de la Distillerie

Nous avons eu la chance de bénéficier d’une visite guidée par le propriétaire et son responsable de chais :

1/ Tout d’abord la salle réservée au brassage.

Il s’agit là de mélanger divers ingrédients afin d’obtenir un liquide sucré fermentable : eau, orge maltais et levure. Retenons que la base du Single Malt est l’orge maltée. Mais encore ? Charles Maillet nous a donc expliqué que l’orge est trempée dans de l’eau puis étalée pour provoquer sa germination qui sera stoppée par séchage, avant la dernière étape du broyage. C’est la levure qui enclenche la fermentation mais à ce stade, le taux d’alcool est encore faible.

La salle de brassage

2/ Puis la distillerie où trônent de merveilleux alambics en cuivre.

Nous avons compris que le nombre et la vitesse de distillation, le procédé de chauffage sont autant de facteurs déterminants qui influeront sur le caractère du whisky. 5000 litres/ jour sont donc produits ici grâce à une double distillation. Et le plus important et le plus difficile à maîtriser c’est bien entendu le savoir-faire !

Une fois distillé, il faut rajouter de l’eau pure (de la source de Brocéliande à Paimpont) au précieux liquide. Le tout sera transvasé dans des fûts de chêne pour un minimum de trois ans, sans quoi ce ne serait pas du Whisky ! Mais à La mine D’Or, Stéphane Kerdodé nous a précisé que son « whisky français distillé en Bretagne » repose cinq années dans les fûts de chêne avant d’être proposé à la vente (1ère distillation en 2017).  

Alhambics

3/ Enfin, l’entreposage où commence le vieillissement

Bien entendu, la qualité du bois des barriques est déterminante, tout autant que celle du site de stockage. Au fil du temps, des réactions chimiques complexes vont donner texture et couleur au whisky qui sera prêt à offrir ses arômes et ses saveurs.

Les fameuses barriques de 350 litres attendent donc patiemment de vieillir et tout le monde ici le voit comme un privilège. Les fûts neufs et les anciens se partagent les lieux et le temps dans le silence des promesses qui savent se faire attendre.

L’objectif est de produire 400 000 bouteilles par an, du haut de gamme (de 60 à 95 euros la bouteille – et rechargeable !) pour satisfaire la consommation française qui est de plus en plus élevée alors que pour l’instant seulement 1% de sa consommation est produit sur le sol national.

les fûts

Faites la visite !

Alors, cet été, partez découvrir la distillerie « La Mine D’or » aux portes de la légendaire Forêt de Brocéliande ! Elle vous ouvre ses portes avec des visites guidées (3 par jour – tel : 02 97 75 74 90) et son bar. Confortablement installé dans l’un de ces fauteuils en cuir tannés par le temps, vous pourrez rêver aux savoir-faire qui participent tant à nos savoir-vivre et plus encore au plaisir d’exister.

Merci à Stéphane Kerdodé et toute son équipe pour leur accueil et leur pédagogie.

Merci à Initiative Pays de Ploërmel, premier réseau associatif de financement des créateurs d’entreprises, de nous avoir invité à cette visite d’entreprise à l’occasion de son assemblée générale, et plus particulièrement à Jean-François Guezo. Emmanuelle Guezennec et Marie Lhopitalier.

Merci à Benjamin Touzé pour les photos !

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